Les consommateurs qui achètent des produits bio dans les magasins paient souvent plus cher – mais les agriculteurs n’en profitent guère. Le FMS-Preismonitor 2025 montre que les marges pour les produits bio sont toujours inégalement réparties : Alors que les prix à la consommation restent stables ou augmentent, les prix à la production, c’est-à-dire la part du prix de vente pour les agriculteurs, baissent même parfois. La viande, les fruits et les légumes sont particulièrement touchés. Seul le lait présente une lueur d’espoir.
Comment le manque de transparence peut nuire aux consommateurs et aux producteurs – Commentaire invité
Comment le manque de transparence peut nuire aux consommateurs et aux producteurs – Commentaire invité
Actuellement, il apparaît que la population suisse n’est plus prête à accepter la politique de prix de nombreuses gammes de produits, qui est orientée vers l’optimisation des bénéfices en fonction de la disposition à payer des clients. Mais comment la formation des prix doit-elle se faire ? Dans son communiqué d’aujourd’hui, l’association Marchés équitables Suisse affirme que « l’essentiel est que la formation des prix soit transparente – et compréhensible ».
Pourquoi le manque de transparence est-il préjudiciable ? C’est ce qu’explique l’association Faire Märkte Schweiz (FMS) dans son article d’opinion paru aujourd’hui dans la Neue Zürcher Zeitung. L’auteur y aborde les risques liés aux exigences de transparence.
Marchés équitables Suisse, avec sa prise de position d’aujourd’hui, apporte la partie manquante au débat : Quels sont les dommages économiques causés par le manque de transparence dans l’économie, auquel les consommateurs sont exposés quotidiennement. Le président de la FMS, Stefan Flückiger, écrit à ce sujet dans la NZZ : « Plus les chaînes d’approvisionnement sont longues et globales, plus il est important de garantir les principes de base d’un marché qui fonctionne. La transparence du marché est centrale à cet égard, car elle est la clé de résultats optimaux sur le marché et d’une concurrence loyale ».
La transparence signifie que la formation des prix doit être compréhensible
Et d’ajouter : « La population suisse n’est plus prête à accepter la politique de prix de nombreux assortiments, qui ne sont plus calculés en fonction des coûts, mais orientés vers la disposition à payer des clients pour optimiser les bénéfices. C’est précisément pour les produits durables et labellisés que l’écart entre les prix à la consommation et les prix à la production s’accroît. Et ce, en grande partie à cause des majorations appliquées par les producteurs. Il faut partir du principe que les marges excessives servent à financer les stratégies de prix bas dans les segments à prix agressifs. Il est essentiel que la formation des prix soit transparente (et compréhensible) et que les coûts de production des producteurs soient pris en compte de manière appropriée. Sur cette question également, une intervention parlementaire est en préparation pour qu’à l’avenir, il soit possible de voir quelle part du prix de vente final revient aux agriculteurs suisses ».
Dans son communiqué d’aujourd’hui, l’association Marchés équitables Suisse, composée entre autres d’agro-économistes et de juristes spécialisés, déclare à ce sujet : « Le secteur Analyses de marché de l’Office fédéral de l’agriculture crée la transparence sur les marchés agricoles en tant qu’observatoire indépendant du marché mandaté par le public ». Les demandes de divulgation sur les marchés complexes des denrées alimentaires deviendraient inutiles si le marché jouait son rôle. C’est la compétence de la Comco. Marchés équitables Suisse a récemment déposé une plainte auprès de la Comco pour infractions commises par des entreprises dominantes sur le marché. L’observation du marché lancée pour créer de la transparence s’est toutefois révélée infructueuse.
Pour lire l’article complet dans la NZZ : https://www.nzz.ch/meinung/wie-intransparenz-verbraucher-und-produzenten-schaedigen-kann-ld.1860046
Geschäftsstelle Faire Märkte Schweiz (FMS)
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