Des différences de prix artificiellement élevées réduisent considérablement la compétitivité des produits bio par rapport aux assortiments standard. De même, il y a une répartition inéquitable de la valeur ajoutée, dans la mesure où les agriculteurs ne participent guère aux prix plus élevés, bien qu’ils soient les véritables fournisseurs des prestations de durabilité. C’est ce que démontre le moniteur de prix publié aujourd’hui par Faire Marchés Suisse (FMS) et développé par la Haute école spécialisée du Nord-Ouest de la Suisse. Le moniteur des prix le montre : Les rapports de prix actuels rendent impossible le changement vers des systèmes alimentaires durables exigé par la Confédération.